Les troubles dermatologiques chez le chien peuvent avoir des conséquences comportementales : les démangeaisons provoquent une gêne et une diminution du bien-être de l’animal.
Le léchage peut démarrer par une cause dermatologique puis se poursuivre parce que la pathologie a créé un état de déséquilibre (anxiété).
A l’inverse, des causes comportementales primaires peuvent conduire à des lésions dermatologiques, comme le granulome de léchage : la lésion est auto-induite par le chien qui se lèche. Le léchage de départ a comme fonction d’apaiser le chien (activité de substitution), mais l’apaisement va s’atténuer petit à petit et le léchage devenir inopérant. Il peut évoluer vers la stéréotypie.
Le rôle des vétérinaires (comportementalistes et dermatologues) est de pouvoir caractériser le léchage et distinguer une origine comportementale, d’une origine dermatologique.