Petits mammifères

La plupart des techniques de radiographie connues chez les carnivores domestiques peuvent s’appliquer au petits mammifères de compagnie. Les incidences classiques latérale et ventro-dorsale sont les plus pratiquées.

La prise de vue chez certains animaux est mieux réalisée sous anesthésie pour limiter le stress des animaux et améliorer la qualité de l’image. C’est le cas, chez les petits rongeurs ou chez certains furets.

La radiographie chez le lapin, le furet et les petits mammifères permet de diagnostiquer des problèmes digestifs, respiratoires, cardiovasculaires, urogénital, reproducteur, osseux.

Chez les rongeurs et lagomorphes, il peut être intéressant de faire des radiographies de crâne.

Voir la radiographie normale du lapin, du furet, du cobaye, du chinchilla, du rat

Oiseaux

Comme chez les mammifères, l’examen radiographique d’un oiseau comporte au moins des clichés sous deux incidences. Une étude classique inclut l’intégralité du corps de l’animal : de la tête à la partie moyenne ou distale des postérieurs et des ailes

L’anesthésie ou la sédation de l’animal est dans la majorité des cas, indispensable lors de cet examen. Elles garantissent le positionnement correct de l’oiseau sur la plaque radiographique, et permettent de limiter le stress inhérent aux différentes manipulations. Au CHV Frégis, nous avons développé une technique radiographie sans anesthésie.

Profil (incidence latérale)

Pour un cliché de corps entier de profil, l’oiseau est maintenu en décubitus latéral droit, le corps en extension et les ailes maintenues dans le dos. Chez les animaux souffrant de troubles respiratoires, cette position doit être maintenue le moins de temps possible. En effet, l’extension des ailes vers l’arrière compromet souvent la respiration.

Face (incidence ventro-dorsale)

Sur une vue de face, l’oiseau est maintenu en décubitus dorsal. La tête est tendue et les pattes sont étendues caudalement. Les ailes sont écartées horizontalement de part et d’autre du corps. La ligne du bréchet et la colonne vertébrale doivent se superposer.

La radiographie des oiseaux permet de diagnostiquer des problèmes digestifs, respiratoires, cardiovasculaires, les rétentions d’oeuf, les maladies hépatiques, les problèmes osseux.

Voir la radiographie normale des oiseaux

Reptiles

La radiographie apporte des informations limitées chez les reptiles. Elle ne présente pas de difficultés particulières. Les reptiles sont placés sous le faisceau pour réaliser l’incidence dorsoventrale. Il est préférable que les tortues aient les pattes placées à l’extérieur de la carapace pour une prise de vue optimale.

La vue latérale est réalisée soit en abaissant le faisceau radiographique à l’horizontale soit un attachant le reptile à un support puis en le basculant le temps de la prise de vue. Une sédation est parfois nécessaire.

La radiographie des reptiles permet de diagnostiquer des problèmes digestifs, respiratoires, les rétentions d’oeuf, et les problèmes osseux.

Voir la radiographie normale des tortues

Poisson

La radiographie permet d’évaluer la vessie natatoire dans le diagnostic des troubles de la flottaison. Cette radiographie doit être réalisée hors de l’eau et doit donc être réalisée sous anesthésie pour être totalement sécuritaire pour le poisson.