24h/24 - 7j/7
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Poinsettia et Croton sont des plantes de la famille des Euphorbiacées qui peuvent être responsables d’intoxications très comparables chez le chat.
Le poinsettia (Euphorbia pulcherrima), encore appelé « étoile de Noël » est très utilisé comme plante décorative au moment des fêtes de fin d’année. Le croton (Codiaeum variegatum) est également utilisé comme plante d’intérieur.
Le chat s’intoxique en ingérant le latex de la plante suite au mâchonnement des feuilles ou lors du contact du latex avec la peau ou les muqueuses. Les doses toxiques ne sont pas connues pour ces deux plantes. L’intoxication par le Poinsettia est généralement moins grave que celle par le Croton.
En cas d’ingestion, retirer de la gueule du chat les feuilles ingérées en veillant à ne pas vous faire mordre ou griffer. Si l’intoxication est très récente (moins de 30 min), faire vomir le chat en prenant toutes les précautions de rigueur. En cas de contact avec la peau, rincer abondamment les zones souillées avec de l’eau savonneuse. Administrer du charbon activé (le plus tôt possible mais avec précaution pour éviter des fausses routes). Prendre un échantillon des plantes, ou du tourteau, une photo, l’emballage ou l’étiquette. Ces éléments seront précieux pour le vétérinaire.
Urgence vétérinaire relative ou vraie en fonction de l’importance de la quantité ingérée. Le pronostic est le plus souvent favorable et dépend en partie de la rapidité d’intervention et de mise en place des soins.
Le latex de ces plantes contient diverses substances toxiques et irritantes (euphorbones, flavonoïdes, …).
Il n’y a pas d’antidote spécifique.
Les signes cliniques apparaissent quelques heures après l’ingestion et peuvent persister 24 à 48 heures.
Ils sont dominés par :
Si votre vétérinaire traitant est ouvert, c’est bien évidemment l’interlocuteur privilégié. En son absence, pour ce type d’urgence, une consultation rapide dans un service d’urgence est conseillée, surtout en cas de signes cliniques.
Nécessaire uniquement dans les cas graves, avec un pronostic plutôt favorable. Il n’existe pas d’antidote spécifique. La prise en charge repose sur des traitements symptomatiques et éliminatoires.