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Il faut avant tout retirer le toxique de l’environnement du chat et le mettre de côté pour le montrer au vétérinaire. On peut administrer du charbon activé pour favoriser l’élimination du toxique, mais en faisant très attention, surtout en cas de vomissements, que le chat ne fasse pas une fausse déglutition. S’il présente des troubles neurologiques, il vaut mieux s’abstenir. Dans tous les cas, ne pas prendre le risque de se faire mordre ou griffer.
A faible dose, seuls des signes digestifs de type vomissements, diarrhée, hypersalivation sont présents et le pronostic est favorable.
A forte dose, c’est une urgence vétérinaire vraie et il faut consulter.
La nicotine est un des alcaloïdes contenu dans le tabac. Sa concentration dans la plante est maximale quand elle est en graines. La quantité de nicotine ne diminue pas quand on fait sécher les feuilles de tabac. La quantité de nicotine inscrite sur les paquets de cigarettes correspond à ce qui est inhalé par un fumeur. En cas d’ingestion, la quantité absorbée est beaucoup plus importante (environ 10 à 20 g par cigarette).
Une intoxication à la nicotine chez le chat est surtout la conséquence du mâchonnement de cigarettes, de flacons de remplissage de cigarettes électroniques, de médicaments de sevrage tabagique (plus rarement de l’ingestion de gomme à mâcher). Une dose de 10 mg/ Kg de poids peut être mortelle pour un chat. La nicotine agit en bloquant certains neurorécepteurs.
A faible dose, seuls des signes digestifs de type vomissements, diarrhée, hypersalivation sont présents et le pronostic est favorable.
A plus forte dose, des troubles nerveux (agitation, prostration, ataxie, paralysie, convulsions, …), cardio-vasculaires (hypotension, augmentation puis chute de la fréquence cardiaque, troubles du rythme cardiaque), troubles respiratoires peuvent survenir. Ils peuvent ensuite évoluer vers un coma et la mort.
Si votre vétérinaire traitant est ouvert, c’est bien évidemment l’interlocuteur privilégié. En son absence, pour ce type d’urgence, une consultation sans délai dans un service d’urgence est indispensable. En effet, une surveillance vétérinaire prolongée doit être mise en place.
Dans les formes graves, l’hospitalisation est de règle et permet de mettre en place un traitement spécifique (médicaments de type atropine ou dérivés), associé à un traitement médical symptomatique pour lutter contre les convulsions, les troubles respiratoires, …