Comment traiter la péricardite et épanchement péricardique chez le chien ?
S’il est facile d’expliquer les conséquences de l’épanchement péricardique sur le fonctionnement du cœur, il est souvent beaucoup plus délicat de donner un pronostic.
Certaines formes répondent bien à une ponction du péricarde (péricardiocentèse). Malheureusement, elles peuvent récidiver entre quelques jours et quelques mois, ou jamais. Le diagnostic différentiel avec un mésothéliome (variété de tumeur cancéreuse) est souvent impossible en début d’évolution.
D’une manière générale, il est important de ne pas condamner hâtivement les chiens, certains répondant très bien aux traitements médicaux et/ou chirurgicaux.
En urgence, le premier traitement consiste à ponctionner l’épanchement pour éviter des complications fatales. L’animal est donc hospitalisé. Une oxygénothérapie est mise en place.
Tous les médicaments pouvant faire baisser la pression veineuse peuvent aggraver les symptômes voire provoquer le décès de l’animal. Ils sont proscrits tant qu’une ponction n’a pas été effectuée.
Le traitement chirurgical est intéressant dans les formes récidivantes ou pour certaines tumeurs d’évolution lente. Il consiste à retirer une partie du péricarde (péricardectomie). Sa réalisation se fait maintenant de façon mini-invasive selon le même principe que la cœlioscopie : on introduit une mini caméra et des mini instruments dans le thorax (thoracoscopie) sans avoir besoin d’une grande ouverture du thorax. Ce mode d’intervention diminue considérablement les complications, la durée d’hospitalisation et améliore énormément la rapidité de récupération de l’animal. Dans certains cas, la thoracotomie (ou ouverture du thorax) peut rester nécessaire.
Quand suspecter la maladie ?
Dans les formes infectieuses, les symptômes sont dominés par ceux de la maladie infectieuse : fièvre, toux, ascite, abattement, perte d’appétit, …
Si la cause est une maladie cancéreuse, l’évolution est souvent insidieuse : diminution progressive de l’état général, perte de poids et d’appétit, intolérance à l’effort, petits malaises pouvant aller jusqu’à la syncope.
Comment diagnostiquer la maladie ?
Lors de l’examen clinique, un certain nombre de signes vont attirer l’attention du vétérinaire, en particulier au niveau de l’auscultation cardiaque (bruits cardiaques assourdis, trouble du rythme). Des examens complémentaires vont alors être prescrits : radiographie du thorax, électrocardiogramme, échocardiographie, biologie.
Lorsque la quantité de liquide accumulée est importante, la radiographie va montrer une augmentation parfois considérable de la taille du cœur.
L’électrocardiogramme est l’examen indispensable pour identifier un trouble du rythme mais aussi certaines modifications assez caractéristiques d’un épanchement péricardique.
L’échocardiographie est incontestablement l’examen de choix. Elle va permettre de :
- Confirmer la présence d’un épanchement liquidien autour du cœur ;
- Apprécier ses conséquences sur le fonctionnement cardiaque ;
- Identifier, dans un certain nombre de cas, la cause (maladie cardiaque évoluée, tumeur cardiaque, malformation du diaphragme et du péricarde) ;
- Faciliter la ponction du liquide.
Comment traiter la maladie ?
S’il est facile d’expliquer les conséquences de l’épanchement péricardique sur le fonctionnement du cœur, il est souvent beaucoup plus délicat de donner un pronostic.
Certaines formes répondent bien à une ponction du péricarde (péricardiocentèse). Malheureusement, elles peuvent récidiver entre quelques jours et quelques mois, ou jamais.
D’une manière générale, il est important de ne pas condamner hâtivement les chats, certains répondant très bien aux traitements médicaux et/ou chirurgicaux.
En urgence, le premier traitement consiste à ponctionner l’épanchement pour éviter des complications fatales. Le chat est donc hospitalisé. Une oxygénothérapie est mise en place.
Tous les médicaments pouvant faire baisser la pression veineuse peuvent aggraver les symptômes voire provoquer le décès de l’animal. Ils sont proscrits tant qu’une ponction n’a pas été effectuée.
Le traitement chirurgical est intéressant dans les formes récidivantes idiopathiques. Il consiste à retirer une partie du péricarde (péricardectomie). Ce geste chirurgical est maintenant pratiqué par thoracoscopie.