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La plus souvent, la fibrose pulmonaire interstitielle chez le chien est secondaire à une maladie respiratoire chronique. Le tissu pulmonaire normal est progressivement remplacé par un tissu fibreux.
Il s’ensuit une diminution de la capacité respiratoire des chiens atteints.
Parmi les causes décrites chez le chien, on trouve l’intoxication au paraquat (herbicide maintenant interdit en Europe), le syndrome de Cushing et toutes les inflammations chroniques des bronches et des poumons.
Lorsqu’aucune cause n’est identifiée, on parle de fibrose pulmonaire idiopathique. Certaines races présentent une prédisposition comme : le Jack Russell, le West Highland White terrier, … ce qui conduit à suspecter une prédisposition génétique.
Dans la forme idiopathique les principaux signes cliniques apparaissent souvent tardivement. Les plus fréquemment observés sont une toux, une intolérance à l’effort d’installation progressive, une dyspnée, voire, dans les cas les plus graves, une cyanose ou des syncopes.
Le tableau clinique étant peu spécifique, le diagnostic nécessite le recours à différents examens complémentaires tels que : analyses sanguines, examen des selles, radiographie des poumons, scanner du thorax, échocardiographie, fibroscopie respiratoire, biopsie pulmonaire, … Ils ont notamment pour but d’éliminer toutes les autres affections pouvant générer les mêmes signes cliniques.
Le traitement est plutôt décevant. Il permet généralement de contrôler la toux mais il n’améliore pas la dyspnée.