24h/24 - 7j/7
24h/24 - 7j/7
La dysgénésie sacro-coccygienne chez le chat est une diminution du nombre de vertèbres coccygiennes, associée à une hypoplasie des vertèbres sacrées. Quand il y a une absence totale de vertèbre, on parle d’agénésie caudale.
Chez le chat, la dysgénésie sacro-coccygienne est une anomalie rare.
Au niveau vertébral, on peut parfois observer une spina bifida (fermeture incomplète des arches vertébrales dorsales).
La dysgénésie sacro-coccygienne du chat peut s’accompagner de nombreuses autres anomalies des structures nerveuses de la région lombosacrée :
Chez le chat, la dysgénésie sacro-coccygienne est sous la dépendance d’un gène autosomal semi-létal dominant. Seuls les chats hétérozygotes naissent vivants, avec des degrés variables d’anomalies. Les mâles semblent plus touchés que les femelles.
Les malformations des vertèbres sacrées et coccygiennes sont plus fréquentes chez les chats de l’île de Man et les chats de race Bobtail.
Chez le chat, la dysgénésie sacro-coccygienne est sous la dépendance d’un gène autosomal semi-létal dominant. Seuls les chats hétérozygotes naissent vivants, avec des degrés variables d’anomalies. Les mâles semblent plus touchés que les femelles.
Les malformations des vertèbres sacrées et coccygiennes sont plus fréquentes chez les chats de l’île de Man et les chats de race Bobtail.
Certains chats sont asymptomatiques. Chez les chats atteints cliniquement, on observe une démarche bondissante (comme un lapin) ou rampante au niveau des membres postérieurs, une incontinence urinaire et fécale et une constipation chronique.
L’examen nerveux est parfois modifié avec une diminution des réflexes des membres postérieurs.
La palpation de la colonne vertébrale permet parfois de sentir l’absence des dernières vertèbres.
L’évolution de la maladie peut être statique ou progresser dans le temps.
La suspicion de dysgénésie sacro-coccygienne repose sur les commémoratifs et un examen clinique approfondi.
Des radiographies conventionnelles permettent de voir une hypoplasie ou l’absence des vertèbres sacrées et une diminution du nombre des vertèbres coccygiennes, voire leur absence.
La myélographie et le scanner permettent une confirmation. L’IRM peut permettre de mettre en évidence les anomalies du tissu nerveux.
Il n’existe aucun traitement pour corriger cette malformation et dans les formes graves de dysgénésie sacro-coccygienne, le chat est le plus souvent euthanasié.
L Cauzinille, Neurologie Clinique du chien et du chat, Le Point Vétérinaire
De Lahunta A. Veterinary neuroanatomy and Cinical Neurology, 2015
Dewey C. et al., A Practical guide to Canine and Feline Neurology, 2015
Lorenz M.D. et al., Handbook of Veterinary Neurology, 2011
Kitchen H. et al., Spina Bifide, Sacral Dysgenesis and Myelocele in Manx Cats, Animal model for Human diseases Amerian journal of pathology, 1972